…comme une litanie, je transpose, juxtapose et superpose le travail passé et en devenir comme les strates de ma peau, un va-et-vient cheminant de ci de là. Lentement, une fois que le vernis à sécher, je frotte le papier jusqu’à ne garder que le transfert du dessin. J’ai l’impression de gratter une croûte afin de voir ce qu’il y a en dessous. Je retravaille des papiers tout en préservant la transparence . Je dessine à nouveau des motifs textiles, un clin d’œil à ma formation et j’assemble le tout sur le support radiographique. Debout face à la lumière du jour, je joue, j'empile, je mélange. J’essaie d’exprimer une matière dans la transparence , de transcrire l’épaisseur dans la légèreté,... C'est comme une peau intérieure, j'imagine ce que l'on pourrait y voir, une infinité de possible.

...as a litany, I transpose, juxtapose and superimpose the past work and become like the layers of my skin, a back-and-forth moving from here to there. Slowly, once the varnish to dry, I rub the paper until only the transfer of the drawing remains. I feel like I’m scraping a crust to see what’s underneath. I rework papers while preserving transparency. I draw again textile patterns, a nod to my training and assemble everything on the radiographic support. Standing in front of daylight, I play, I stack, I mix. I try to express a matter in transparency, to transcribe the thickness in lightness,... It is like an inner skin, I imagine what one could see there, an infinity of possible.