Mise à nue du vivant. Peindre la vie dans les corps, saisir leur immobile incessante mobilité, leur transformation intérieure invisible, retrouver cette vibration et l’impossible fixité. Peindre la vie, ses émotions, ses pensées, son intériorité inaccessible et irréductible. Peindre ce que l’on ressent quand on est vivant, les sensations internes, les expériences de la douleur, de la douceur, du calme et de l’abandon, du feu intérieur, de la rage, de l’impuissance, du porter l’autre et de la séparation, de la déchirure et de la fusion... Peindre l’énergie de vie elle-même, force de croissance, d’envahissement, d’organisation autonome d’une structure de distinguant du chaos. Peindre l’initiative du vivant, même muette, presque toujours muette.