PALOMBIT Marie Christine

PALOMBIT Marie Christine

Atelier ArtCorpus, 20 rue Voltaire
93100 Montreuil
Maison des Artistes : No  P090 983
ADAGP : No 1233209

06 62 46 02 45


palombit.com

DEMARCHE Artiste de l’instinct, Marie-Christine PALOMBIT explore le territoire vertigineux du féminin. Inspiré d’expériences initiatiques, de lectures analytiques et de gestes sauvages, son voyage pictural donne à voir des corps nus, mis en mouvement dans des postures archaïques. Fruits d’une potion secrète mêlant huiles et pigments sur ses papiers marouflés, ses toiles déshabillent la Femme pour tenter d’approcher la vérité de sa nature profonde. Et peut-être, quelque part, d’en percer le mystère. Cécile Strouk, Plume, journaliste et directrice de l’émission « Ratures » en podcast BIOGRAPHIE Marie Christine Palombit est née en 1957, probablement un crayon à la main - à en croire Sophie Verchère -(1) Avant ses seize ans, son travail est récompensé dans des concours et salons auxquels sa mère l’a proposé. Dès lors, c’est avec pinceaux et crayons qu’elle choisit de s’exprimer. En 1981, elle obtient son diplôme d’architecture d’intérieur à l’École Camondo où elle enseignera les arts plastiques dès la rentrée suivante. Elle fait la connaissance du peintre Ben Ami Koller et du sculpteur Gérard Bignolais qui l’encouragent à montrer son travail en galeries. En 1991, elle participe à sa première exposition en tant qu’artiste professionnelle et rompt avec l’architecture d’intérieur, mais poursuit l’enseignement à l’École Camondo, à l’École de la Nature et du Paysage de Blois et aux Ateliers Saint Sabin. « Plasticienne, Marie-Christine Palombit a toujours eu du flair, non pour capter le mouvement mais pour le libérer par le génie de son geste. Elle poursuit cette quête artistique sans hésiter à prendre différents chemins esthétiques : le pinceau de calligraphie révèle les ombres cachées de l’encre, l’alchimie du collage expose la puissance des formes discontinues, l’art du pastel trace avec force la ligne des corps. Le trait est souffle de vie, inlassablement, dans chacune des oeuvres de l’artiste. » -(2) Elle développe des thèmes fondamentaux - la conception, les cycles de la vie, les instincts premiers - à travers les postures du corps, sa fragmentation et sa re-composition. Sa démarche s’articule autour de représentations archétypales de la Femme, qui avance sous l’impulsion de sa nature instinctuelle. En effet, elle se sent souvent « encombrée » par les conventions de notre monde dit civilisé, qu’elle juge inappropriées et sclérosantes. Sa création picturale, peinte ou photographiée, lui permet de se relier à sa nature première, celle que Clarissa Pinkola Estes appelle notre Nature sauvage ; cette nature pulsionnelle, qui nous ramène au plus profond de nous-même, à notre mythe personnel et à celui plus élargi de l’universel. Dans ses dessins, le geste spontané et la quête de l’instant présent traduisent l’urgence de son inconscient à s’exprimer, lui offrant des clefs pour décoder son présent et en comprendre le sens, soudain révélé. Elle dessine ainsi son parcours avant même de l’avoir vécu… Où la création comme rite de passage, transformant une blessure en objet de pouvoir, métamorphosant la victime en cette personne puissante et lumineuse qui réside au plus profond de chacun. En 2005, elle crée aux portes de Paris à Montreuil, son atelier ARTCORPUS dans lequel elle réalise sa propre création et dispense chaque année cours et stages à un public fidèle et passionné. C’est dans ce lieu interactif et foisonnant - à l’occasion de son quinzième anniversaire - qu’est organisée en octobre 2020 l’exposition de la série Femmes sauvages, qui accompagne la sortie de l’ouvrage « FEMMES SAUVAGES » Quelle meilleure façon de couronner quarante années de création et d’enseignement artistiques ? À partir de 2010 elle incorpore à sa palette des pigments fluorescents, donnant ainsi une double lecture à ses oeuvres. Vues à la lumière du jour, elles représentent la forme immédiate des choses et des corps. À la lumière noire se révèle une lecture plus souterraine et détachée du réel, comme une version secrète, celle de notre territoire inconscient ? C’est dans son atelier que deux réalisateurs vont filmer l’amplitude et la générosité du geste créatif de Marie-Christine. En 2007, un film de l’INA formation met en scène son travail plastique « Faire corps ou le geste créateur » sous la direction de Bernard Monsigny (France 2, Envoyé Spécial, Pro CD, etc…) En 2015, Marcel Nakache réalise « A la lumière du geste et du trait » pendant une séance scénographiée où l’artiste réalise avec son modèle ses « Calligraphies organiques ». 1-Sophie Verchère, fondatrice de C tout un art, agence de conseil et relations humaines 2-Sophie Bertrand, maître de conférence associée à Paris IV La Sorbonne et responsable Gallica à la BNF.