Dans l’intérieur de l’humain. La peinture de Joëlle Rousselet explore le visage et le corps, leur envers, leur double, leur ombre, leur intériorité et leur matérialité - même, comme pour en faire surgir une énergie venue du fond des temps, comme pour extraire de la chair-même, son esprit et sa raison immémoriale. Ici, la représentation éclatée, sensualisée, dramatisée, devient interrogation existentielle, comme une exploration du mystère de l’âme humaine, comme une révélation de l’invisible. Et puis, il y a le trait, l’écriture graphique, d’une inventivité permanente, pour créer sa syntaxe et son vocabulaire propres. Du corporel au spirituel… Pierre Souchaud, essayiste et Fondateur de la revue Artension