DUMAS Georges

DUMAS Georges

132 rue Henri Barbusse
Bâtiment A2
93300 AUBERVILLIERS
Maison des Artistes : No  D773309
ADAGP : No 1189858

06 21 05 93 10


www.georgesdumas.com

Georges Dumas est photographe plasticien et écrivain. Il crée des œuvres en technique mixte qu’il appelle « paintographies », c’est-à-dire des tableaux sur toile qui mélangent photographie, composition numérique et peinture à l’acrylique. Son sujet principal est la figure humaine, plus particulièrement le corps, avec un traitement esthétique qui fait la part belle aux matières et aux textures qui sont autant de manières de parler du temps qui passe, qui est passé ou qui ne passe pas. Il présente son travail en France et en Europe depuis 2007 à travers des expositions personnelles et collectives en galerie, des foires (Fotofever, Art Up, Art Montpellier) et des salons (MacParis, Puls’Art, Figuration Critique, ArtCité, Solid’Art, etc.). Il diffuse également ses œuvres par le biais de galeries en ligne qui leur assurent un rayonnement international (Singulart, Saatchi, Kazoart). En 2014, il fonde le mouvement de photographie plasticienne « Transfiguring » avec 6 autres artistes. Fin 2021, il publie sa première monographie chez l’éditeur Corridor Eléphant, dont il devient un collaborateur régulier à travers ses textes sur d’autres artistes. Démarche artistique Georges Dumas crée depuis une dizaine d’années des œuvres en technique mixte qu’il nomme paintographies. Il s’agit de tableaux réalisés généralement sur toile qui mêlent photographie, composition numérique et glacis acryliques, à chaque fois des pièces uniques. La figure humaine est le sujet exclusif de ces œuvres, avec une place importante accordée au nu et au drapé, dans le droit fil de la statuaire de l’Antiquité et de la Renaissance. Le croisement des techniques comme l’importance accordée aux matières minérales qui remplacent la chair des modèles font des paintographies des œuvres inclassables, à la fois classiques et contemporaines, familières et étranges, aux confins de la peinture, de la sculpture et de la photographie, dans une esthétique du figement et de la pétrification qui justifie qu’on puisse parler de sculpture virtuelle. Les images ainsi créées matérialisent plusieurs ambiguïtés paradoxales. Tout d’abord l’opposition entre l’instantané, habituellement associé à la prise de vue photographique, et le long processus mis en œuvre pour aboutir au résultat souhaité. Mais aussi entre la vitalité des sujets saisis dans un présent fugitif et leur traitement qui les pétrifie, les monumentalise et leur confère une « immuabilité atemporelle ». Le statut de l’œuvre résultant de ce long processus reste indéfinissable : ni photographie ni peinture, ni sculpture ni architecture, mais un peu de tout cela cependant. On y discerne aussi un travail de déconstruction et de reconstruction qui interpelle le spectateur et le force à s’interroger sur le statut de l’image, sur son unicité comme sur son authenticité.